C’est parti pour les SwissSkills 2025 à Berne !
Du 17 au 21 septembre 2025, découvre plus de 150 métiers aux SwissSkills 2025 à Berne.

Les compétitions démarrent, l’inspiration est déjà au rendez-vous
Il est 9h pile ce mercredi matin lorsque les premières compétitions débutent aux SwissSkills 2025, à Berne. Le trac au ventre, les participant·e·s se lancent dans leurs épreuves, impressionné·e·s par l’ampleur de l’événement, mais heureux·ses de l’expérience unique qui les attend.

Près de 50 associations professionnelles organisent 92 championnats des métiers durant les quatre jours intenses des SwissSkills 2025. Parmi les jeunes en lice, Rosalinda Morchouane, logisticienne du canton de Neuchâtel, qui a obtenu son CFC en juillet dernier. «J’ai terminé première apprentie du canton et j’ai été invitée à participer, raconte-t-elle. Je me suis dit que c’était une nouvelle expérience.»
Son métier compte encore peu de femmes, mais cela ne l’a pas arrêtée. «Au début je voulais être carrossière, puis j’ai découvert la logistique lors d’un stage et j’ai tout de suite accroché», confie-t-elle. Ce changement de voie, Emmie Clément, peintre du canton de Fribourg, l’a aussi vécu: «J’avais commencé un apprentissage de commerce, mais ça ne me plaisait pas. Plusieurs stages m’ont permis de me diriger vers le métier de peintre.» Aussi un métier plutôt masculin, mais qui, selon elle, évolue: «Il y a toujours plus de femmes sur les chantiers.»
Une immersion totale
Dans les halles de BERNEXPO, l’ambiance est électrique. Un brouhaha incessant dans lequel se mélangent les commentaires des speakers, les jeunes qui s’essaient aux zones «Try a Skill» et toutes les conversations des visiteur-euse-s. Stressées avant le départ, Rosalinda et Emmie se sont senties soulagées dès qu’elles ont plongé dans la compétition.
«C’est au moment où j’ai levé la tête que j’ai réalisé le monde qu’il y avait autour de moi», sourit Rosalinda. Emmie, elle, a choisi une autre stratégie: «Je me suis créé une bulle avec mes écouteurs. Je n’entends rien et je peux me concentrer sur ce que je dois faire.» Elle admet que son expérience aux championnats romands de sa branche, où elle a terminé troisième, lui ont appris à gérer le stress. «Mais ici c’est vraiment plus grand et il y a beaucoup plus de monde», précise-t-elle. Les épreuves, bien différentes du travail quotidien, représentent un véritable défi. Mais Emmie se dit galvanisée: «Au début j’ai hésité à venir car je suis timide. Mais j’aurais été déçue de passer à côté de cette expérience unique.»